•              Il était une fois, un loup dont le boulot consistait à traîner dans les pages d’un conte en séduisant de petits chaperons rouges écervelés afin de leur tirer les vers du nez. Puis, fort des informations ainsi obtenues, il devait courir à la fin du livre, dévorer des grands-mères, s’habiller en femme et lutter avec des bûcherons…

                 Ce conte avait été écrit il y a longtemps, longtemps, et tous les personnages étaient devenus bien vieux. Le petit chaperon rouge, autrefois gambadait dans les sous bois, mais maintenant il avait besoin de s’asseoir régulièrement sur une souche quand il traversait la forêt, la grand-mère ne quittait plus son lit, le bûcheron était à la retraite et passait ses journées à boire des coups de rouge au troquet du coin et le loup perclus d’arthrose se déplaçait à travers les lignes du conte à petits pas raides et douloureux. Devenu sourd comme un pot, il devait tendre l’oreille pour savoir si le lecteur venait de tourner une page, mais le pire de tout c’est qu’il était devenu miro comme une chaufferette, ce qui n’aidait pas au bon déroulement de l’histoire.

    - Petit Chaperon Rouge, C’est toi ?     

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    17 juin 2017 © Loqman

    Il était une fois...


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  • La Griffe du loup lance un exercice, consistant à placer les mots de vieux français suivants: CHANGEOTTER (changer souvent d'avis, d'endroit) ENFOIRER (couvrir d'ordure) et GUILLER (tromper) dans un texte ou un commentaire. LINK

    Finalement, de trois fois rien, j'en ai fait une tartine.

    La voici.

                Once Upon a Time...

              Un jour, Saint Guy en mal d’un toit où installer ses pénates et sa danse, se prit d’affection pour un petit homme. Il posa son baluchon là ou il aime tant à siéger: à la droite du chef. Le chef, celui qui se couvre ou se découvre selon les activités du moment de celui auquel il appartient ou les obligations sociales qu’il cultive. C'est-à-dire : la tête. Au début, St Guy installé dans son nouveau logement se faisait plutôt discret: un sursaut par ci, une cabriole par là, un haussement d’épaule hors propos, un dodelinement de la tête sans raison… Mais cela ne devait pas durer...

            Le petit homme en fut un peu gêné au début, mais bien vite il adapta ses soubresauts grandissants par une anticipation et l’adaptation de son handicap aux circonstances de la vie.

              Lui, à qui l'on reprochait souvent des poignées de main sans enthousiasme, devint le champion du shacke hand. Dès qu’il pressentait une montée d’énergie allait parasiter dans son bras, il se jetait sur le premier quidam venu et lui secouait vigoureusement la main. Ainsi, il acquit rapidement une grande popularité et envisagea  bientôt de se lancer dans la politique.  

              Ce qui était une gêne devient rapidement une arme. Du haut de l’estrade, il haranguait les foules, marchait à pas saccadés, tressautait devant son pupitre, un pas de gigue un avant, deux pas de menuet de coté, sauts périlleux avant et arrière ponctuaient les grandes lignes de son programme… Invariablement il terminait ses péroraisons par un double axel avec pirouette-cacahuète salée et jeté de pains au chocolat dans la foule en délire.

              Suivait un apéro saucisson à volonté ou notre homme déchargeait le trop plein d’énergie que St Guy lui fournissait gratuitement par des poignées de main vigoureuses à ses admirateurs, tout en grignotant les cacahuètes  et les chocolatines récupérées sur la scène et dans la salle. Temps de crise obligent…

              Un soir, après une prestation  particulièrement réussie, tout à ses ambitions proches de se réaliser, le petit homme sans se rendre compte de ce qu’il faisait, se bâfra de chocolatines. Y en avait-il dans le lot une de pas fraîche ?  Normalement il prenait toujours soin de vérifier leur agressivité latente en les piquants avec la pointe de son couteau pour les voir se rétracter en montrant des dents acérées. Ensuite, il les asphyxiait par un jet de citron hasardeux, en raison du désordre de ses gestes. A-t-il raté sa cible ce soir là ? Un de ses adversaires a-t-il tenté de se débarrasser de ce candidat aux élections ? Rivalité ? Poison ? Jalousie ? Nul ne le saura jamais…

              Dans la nuit il fut prit de malaises et courut se réfugier dans les toilettes. En peu de temps in se transforma véritablement en un ENFOIRÉ de première. Saint Guy qui ne lui laissait aucun répit l’obligeait  à CHANGEOTTER constamment sans aucune pitié pour les murs fraîchement repeints. GUILLÉ par son estomac, le petit homme prenait soudain conscience que son destin politique était bien compromis : La République ne lui permettrait jamais que l’on souille ainsi ses nobles lieux d’aisances, dorés à la feuille de nos impôts. Les portes de l’Élysée se refermaient inexorablement devant lui…

                Dans un éclair de lucidité que seuls les génies peuvent avoir au mieux de leur art, le petit homme se dit alors:

    - "Cette fois ci, je suis vraiment dans la merde"

    28 janvier 2015 © Loqman

    Once Upon a Time…

    Toute ressemblance avec des chocolatines existantes serait pur fruit du hasard.


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  •           Comment départager les candidats de la primaire chez les Ripoublicains ? LINK

             Cette question qui encombre l’espace médiatique depuis plusieurs mois, a peut-être trouvé un semblant de réponse dans la nuit du 14 au 15 août, rue du Perche dans le 3° arrondissement de Paris.

              En effet, 8 des 12 candidats  en piste se sont rencontrés pour un duel sans merci : « Concours de celui qui ira le plus loin. »
    Dans notre République, c’est habituellement par la parole que chacun des prétendants tente d’aller plus loin, plus haut, plus fort dans le grand déballage des slips sales sur la scène politique. Aujourd’hui, conscient de la lassitude du corps électoral pour ces joutes verbales, les Ripoublicains ont eu à cœur d’innover et c’est d’une manière plus virile qu’ils ont voulu se départager.

           A minuit, sous le contrôle d’un Huissier de Justice, les impétrants se sont alignés au bord du trottoir et au top donné, ils ont tenté de démontrer qui était le mieux placé pour aller au combat en mai prochain.

            De cette épreuve, il ressort que le fringant Frédéric Lefebvre semble bien avoir remporté la palme, suivi de près par : Jean-François Copé à la grosse ambition et Henri Guaino ex aequo. Jacques Myard manque le podium de peu. Jeoffroy Didier a fait une réclamation qui est en cours d’étude pour vent défavorable. Alain Juppé n’a pas souhaité s’exprimer sur sa piètre performance… l’âge ? Nicolas Sarkosy, malgré ses talonnettes et ses sauts désordonnés de cabris arrive bon dernier, il demande l’annulation pure et simple de cette épreuve.

            Bruno Le Maire souffrant d’une cystite n’a pas pu participer à l’épreuve, Jean Frédéric Poisson, du parti de Christine Boutin, a tout simplement refusé d’exposer son anatomie aux piqûres des moustiques qui pullulent dans le Marais, par crainte du Zizika.

             Nathalie Kosciusko Morizet et Nadine Morano n’ont pas été consultées en vue de leur participation à ce concours. Elles accusent la direction du parti de discrimination. La Halde a été saisie en ce sens afin de donner une suite à cette affaire.

    On n'a pas fini d'en entendre parler des primaires...

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    15 août 2016 © Loqman

    Primaires à droite.


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  • 17 juillet 2016 © Loqman

    Fuck Book : La vie des bêtes…

    Fuck Book : La vie des bêtes…


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  • La coupe de l’hystérie collective c’est achevée !

    Bravo les Portugais, certaines nouilles molles disent que vous avez triché, que votre ballon avait des poils et que ça, çà  n’était pas normal. Moi j’aime bien les poils !

    Elisabête chérie, ne change rien tu es trop drôle.

     

    11 juillet 2016 © Loqman

    Fuck Book le sport…

    Fuck Book le sport…

    La paire... y'en a deux !!!

    Fuck Book le sport…

     

    Petite liberté faite maison avec une des photos diffusées sur le site de la Mairie de Paris

    A cette occasion, j'avais déploré que la tour Eiffel n'ait qu'un testicule, Injustice réparée.


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  • Léchouilles et Bénédictions :

    08 juillet 2016 © Loqman

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Vil de Paris III

    Et ça fait des grands slips  slurp, et ça fait des grands slurp...

     

     

    Vidéo suprimée: Allez voir sur le blog de Domi pour avoir les paroles LINK

    ... et puis il y a la mère, qui ne dit rien, ou bien n'importe quoi...


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  • 07 juillet 2016 © Loqman

              La fréquentation assidue de la page facebook de Notre Bonne Maire, m’apporte quotidiennement du réconfort dans ma misérable condition:

            Hier matin à 8 :00 pétantes un nouvel article s’ouvre sur la page de Notre  Guide Suprême de la Capitale de la France, nous entrons dans l’intimité de son bureau. Rien que ça ! Si ce n’est pas de la démocratie ça !

             Sur son bureau :

    • La grande tirelire en forme de bébé Panda qu’elle a rapporté de son voyage en chine au mois de mai dernier afin de « promouvoir le tourisme Chinois à Paris » Je suis si heureux de lui payer des petites escapades comme ça à ma Bonne Maire.
    • Une boule de cristal pour se voir le nombril sans quitter sa chemise. Pratique, hein ?
    • Hulk le rouge, pour faire chier Mélenchon. On est de gauche. Non ? Et puis de toute façon le bonhomme Cétélem n’est plus libre depuis qu’il s’est pacsé avec Michel Popolnaref.
    • Une coupelle de chalet d’aisances, souvenir d’un temps ou des édicules émaillaient Paris, aux bons soins de dames revêches, qui assuraient un service d’hygiène en échange du tintement d’un sou tombant dans la dite coupelle ; Heureux temps, ou l’air léger de Paris était chargé de particules grosses de charbon sans sentir la pisse. Aujourd’hui, les particules sont fines, mais l’odeur est lourde ; On ne peut pas tout avoir.  
    • Un portable, un e-phone, des papiers, une bouteille d’eau (Evian) … brefs, tout ce qui doit se trouver sur un bureau.

             

            Ce qui m’a laissé sur le cul, c’est la pile de livres posée au coin du bureau. Pas moins de 21 bouquins …Bien empilés en spirale, une merveille d’équilibre. Chapeau l’accessoiriste, du grand Art !

              La photo dans ses tons chauds me fait penser à une peinture Flamande, Rembrandt ? Au premier plan, le laquait prend les ordres de sa Grâce…

     Le lien vers sa page LINK article du 7 juillet à 8:00

              Je me suis amusé à imaginer quels pouvaient bien être les ouvrages sélectionnés.  

    Vil de Paris II

    Vil de Paris II


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  • 06 juillet 2016 © Loqman

              Absent depuis un bon moment, je ne vous ai pas oublié pour autant. Une surcharge de travail explique ma soudaine désertion.  Qui dit plus de travail, (pour gagner moins bien sût) dit moins de temps pour aller glaner dans la ville ces petits riens qui m’amusent tant et que je partage avec vous. Réserve photos à sec.

              En attendant que je trouve de nouvelles proies, je vous livre en pâture quelques petits délires que je me fais sur facebook.  J’ai mes têtes de turcs. Il y a les pages de La Ville de Paris, celle d’Anne Hidalgo, notre Sainte Maire et il y a les anonymes qui surfent sur ces pages et qui prennent la position d’un chien à qui ont veut ôter son os si on ose être d’un avis différent qu’eux, il y a aussi ceux qui sont hors sujet.

             A tous je dis ma sympathie, même si je vous titille, vous provoque, vous exaspère… je vous aime bien. La plupart de mes victimes ne sont pas dupe de mes intention et marquent souvent d'un "Like" mes commentaires provocateurs. La Bonne Maire jamais ! Pourquoiiii ?  

    Voici un article de communication de la ville de paris sur les pistes cyclables:

    Consultable ici : LINK à la date du 4 juillet 

    "Vil" de Paris I

    "Vil" de Paris I

    "Vil" de Paris I

    "Vil" de Paris I

    "Vil" de Paris I

     

    "Vil" de Paris I

    Photo prise sur le NET

     

    "Vil" de Paris I

     

     


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  • Toutes photos du 06 mars 2016 © Loqman
    Images cliquables 

    La station Trinité d’Estienne d’Orves fait peau neuve. Elle se dépouille de l’habillage en tôle posé dans les années 60, qui masquait ses murs faïencés.

    Des avis, des rappels au règlement, des réclames réapparaissent au grand jour.

     

    Le métro. 

                     Alors je remonte le temps, je prends le métro pour la station « Souvenirs d’enfance »  

                     Je retrouve l'odeur sèche de poussières métalliques du métro, en ce temps là il ne sentait pas la pisse ni les frittes de Mc Do. Je revois les paillettes de silex sur les marches des escaliers pour les rendre antidérapantes, qui brillaient comme des étoiles les jours de pluie. Je reconnais le poinçonneur à la mine triste assis dans sa drôle de petite boîte, il faisait un petit trou dans le billet que je lui tendais fièrement. "Ne le perd surtout pas" me disait ma mère.

    Le métro.

                Comme je rêvais d’avoir la casquette et la pince à faire "des p’tits trous" du poinçonneur.   S’il m’avait donné sa pince, j’aurai bien fait des trous dans les marches des escaliers du métro pour voir ce qui se cachait derrière les étoiles des jours mouillés.

    Le métro.

               L’attente du train sur le quai était souvent distraite par une barre de chocolat "Cémoi" tirée d'un distributeur en échange d'une piécette. Elle était enveloppée dans une image représentant un animal. Je sautais dans la fourrure de l’ours, je chevauchais les girafes, l’éléphant me faisait un peu peur... Mes animaux préférés étaient les lions, les tigres et surtout la panthère noire qui me rappelait tant mon chat noir qui m’attendait sagement à la maison, lui le gardien de mes secrets.

    Le métro.

                    Enfin arrivait dans un grand bruit vert et rouge le métro. Le conducteur impassible derrière sa vitre ressemblait à mon petit pantin en bois. (Pinocchio ?)

                  Les portes s’ouvraient avec un chuintement profond, on m’apprenait à me ranger sur le bord du quai, à l’écart des portes pour que les voyageurs puissent descendre aisément, puis nous montions dans le wagon. Le meilleur wagon était celui de tête, là je pouvais observer le Monsieur qui fermait les portes. Il se tenait à la première porte juste derrière le conducteur, il la gardait ouverte, puis, il se penchait dehors pour voir si tout le monde était bien monté. Enfin, il appuyait sur un bouton.
    Un autre chuintement et toutes les portes se refermaient avec le claquement sec des loquets d’ouverture qui retombaient dans leurs logements métalliques. Alors seulement il fermait sa porte à lui et le métro s’ébranlait au bruit d’un timbre sonore. Ding !... Des fois, le métro était déjà engagé dans le tunnel avant qu’il ne referme sa porte. Il existait des hommes téméraires en ce temps là !

    Le métro.

                Nous étions assis sur des banquettes en bois. Il y en avait de deux sortes: Celles formées par des petites tasseaux parallèles comme les bancs publics dans les jardins et d’autres toutes lisses, toutes brillantes. C’était des toboggans magnifiques, mais il m’était interdit d’y glisser. Une petite gesticulation discrète sur les fesses me permettait de mesurer ce de quoi on me privait.  Les tunnels noirs étaient ponctués de petites ampoules qui donnaient des halos jaunes en guirlandes, des affiches posées à intervalle régulier vantaient une marque d’apéritif : « Dubo – Dobon – Dubonnet » Je m’amusais à les compter.

    Le métro.

                 Il arrivait qu’on me dise : « Laisse ta place à la dame » et là, je devais me lever. Je détestais cela, car inévitablement on allait me parler: "Comme il est bien élevé, madame. Quel âge as-tu mon petit ?" "Il est timide, répondait ma mère ! Allons, répond quand on te parle…" Le pire était les dames qui insistaient pour me faire parler: "Quel est ton prénom mon enfant ? ..." Il est arrivé que face à mon mutisme j'ai eu droit à une caresse sur la joue de la part d'une dame. L’horreur ! D’un revers de main, j’ai essuyé ma joue et détourné la tête. Ma mère s'est confondue en excuses et la dame a révisé son jugement sur la jeunesse et l'avenir de la France. "De la graine de bagnard tout ça, j'vous l'dit !!!"

    Le métro de mon enfance.

                Moi, je voulais seulement glisser sur la banquette et disparaître dans le tunnel pour compter mes petits bonhommes Dubonnet. Cette réclame marchait par trois. Une affiche pour Dubo, le bonhomme tendait son verre, seul son bras et sa tête étaient noir. La seconde affiche disait Dubon: Le petit personnage buvait son verre et il était noir jusqu’à la taille. Dernière affiche: Dubonnet, le bonhomme finissait de vider la bouteille dans son verre et il était tout noir.

    Ligues anti-quelque chose, qui veulent nous mouler à votre louche vision du libre arbitre où étiez-vous ?

    Le métro.

                  Mais bientôt la station suivante arrivait et on oubliait de me torturer pour me recommander de me mettre dans un coin afin ne pas gêner, de me tenir à la barre... Le ballet des voyageurs, les affiches colorées des réclames sur les murs blancs, tout cela me faisait oublier mes tracas...

    Le métro.

                     Le bas des pages de journaux traînaient à la hauteur de ma tête,  j'emplissaient mon nez de l’odeur grasse des encres. Un vrai régal ! Il arrivait de temps en temps, que j’ai le plaisir d’entendre le métro faire un bruit bien particulier avant de reprendre sa route. J'adorais ce bruit. C’était une espèce de renâclement, un enrouement, comme s’il avait un chat dans sa gorge de métro. Plus tard, j’ai compris que c’était le bruit des compresseurs pour l’air comprimé destiné à actionner les portes et une partie de mon enfance s'est envolée poussée par de l'air con primé.   

                  Le soir, dans le coton de la nuit, lové entre les pattes de mon chat-panthère noire, je lui racontais mes aventures souterraines de métro... Comment le poinçonneur m'avait donné sa pince, comment j'avais fait des p'tits trous dans la dame et comment je l'avait enfermée dans les oubliettes de mon château...

    Il aimait bien çà, il ronronnait…

    Le métro.

    Tous les personnages de ce conte sont imaginaires sauf le chat-panthère noire et la pince à poinçonner 


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  • Le septième jour, Dieu se reposa de toute l’œuvre qu’il avait faite.

             Je demande pardon aux personnes qui ont pu être choquées par la liberté que j’ai prise avec des valeurs auxquelles elles sont attachées.

    Cela repose la question : Peut-on se moquer de tout ? Je n’ai pas de réponse absolue, j’aurai tendance à dire que oui. Oui,  jusqu’au moment ou quelqu’un exprime son souhait de voir respecter ses croyances, sa culture, ses particularismes, sa pudeur, ...

    A ce moment là, c’est faire preuve de fraternité que d’entendre l’autre dans sa différence pour prendre en compte son avis, mais c’est aussi à celui qui a été entendu d’être reconnaissant du pas qui est fait vers lui, d’en témoigner et d’ouvrir son esprit sur le décalage entre la réalité du monde dans lequel il vit et celui auquel il aspire, pour faire à son tour un pas en avant vers la tolérance.

    A mon sens, il est important de faire une différence entre humour et provocation. Le premier peut être subtil, à plusieurs degrés, gras, lourd, léger,… le second est haine. L’un soulage l’homme de sa peine par le rire, l’autre charge son cœur de pierres. L’un est sans arrière pensée, l’autre est politique…
    Usons de la parole, mais sachons écouter aussi. Hélas, la connerie brouille souvent les deux. Babel ?

    Donc merci à ceux qui ne peuvent pas prendre le monde avec autant de désinvolture et de cynisme que moi d’avoir toléré mon insolence.  

    Je vous invite en ce jour de repos du Seigneur pour les uns et du simple calendrier pour les autres, à vous balader dans les pages de l’ancien testament sur lesquelles j’ai bâti cette histoire. C’est un texte d’une grande valeur poétique qui nous vient du fond des âges, laissez votre imagination flotter sur les vagues d’un des plus beaux récits de la création du monde, n’hésitez pas à le réécrire au grès de votre fantaisie, et de notre cœur. LINK

    Bon dimanche.

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le septième jour.
    Et les suivants se ressemblèrent pour nous faire la nuit des temps.

    Lumière !

     

    Texte et photos: © Loqman


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