• Résumé des jours précédents :
    Dieu a surprit Adam et Ève à tirer le serpent par la queue et à jouer à la bête à trois dos…
    Il remet en question la pertinence de la création de l’homme, convoque les garnements pour les châtier.
    En inventeur compulsif, il dote l’humanité du chapeau à poils plus ou moins longs…

    Le seigneur admoneste d’importance les coupables. Au moment d’être expulsé de l’Éden, Adam et Ève lui font une embrouillent et c’est Dieu qui se retrouve sur le hors du Paradis parmi les hommes.
    Roulé dans la farine à multiplier les petits pains, Dieu s’époussette et répand la connerie dans l’univers…
    En fin de droits, Dieu cumule les CDI et survit grâce à des petits boulots… 

    En conclusion, pour illustrer la connerie, nous allons voir ci-dessous combien le seigneur regrette amèrement de ne pas encore avoir eut le temps d’inventer la coordination entre la RAPT et les services de la voirie de la Mairie de Paris ! 

     Les graines de la connerie n’épargnent ni les humbles, ni les puissants, ni les usagers des transports en communs ni les décideurs, ingénieurs, planificateurs, organisateurs, et ma sœur, elle bat le beurre chez un zouave de ses siens amis…

    Voici donc une des retombées de l’acte irresponsable de nos parents communs Adam et Ève : 

    Nous sommes rue Marx Dormoy dans le 18° arrondissement de Paris, des nouveaux abribus sont installés. Avant cette modernisation, il y avait un seul abribus qui regroupait 4 lignes de jour les 35 – 65 - 302 – 350 plus un bus de nuit. Modernité oblige, - et double dépense ! - Copinage ? - nous avons maintenant deux abribus qui se partagent les 5 lignes desservies.

     

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    Genèse de la connerie. Sixième Jour.

    Loqman © 12 07 2015
    Les deux nouveaux abris bus 

     

    C’est parfait, sauf qu’un container de collecte des verres pour le recyclage qui était là depuis toujours, se trouve maintenant juste devant la porte de descente arrière du bus lorsqu’il doit stationner au second abribus, pile à son arrêt, ce qui arrive si un bus est déjà à l’arrêt devant lui au premier abribus. Je ne parle pas des potelets qui sont devant la porte de montée avant.

    Les mamans avec poussette sont folles de joie et chantent les louanges du Seigneur. Les personnes âgées ont repris l’entrainement intensif du saut à la perche pour sauter par-dessus la boite verte. Les chirurgiens du col du fémur, et des hanches se frottent les mains (aseptiques, bien entendu). Les fauteuils roulants s’équipent peu à peu de réacteurs à décollage vertical. Mais çà coute un bras ! Heu, non pas un bras, sinon comment faire avancer le fauteuil ?

    Tous les autres voyageurs, ceux qui ne savent pas sauter, les cassés de la vie et ceux qui sont ici parce qu’on leur à dit : "Casse toi de là, pauv’ con" font brûler des cierges dans le bus et récitent des neuvaines pendant le trajet pour que le véhicule ait la place de s’arrêter un peu plus loin que son point d'arrêt réglementaire …

    Il n’y a pas à dire, niveau répartition des graines de la connerie: Dieu a fait les choses en grand.

     

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    Genèse de la connerie. Sixième Jour.

    Loqman © 12 07 2015
    Arrêt des bus 302 et 350 - Place de la Chapelle 18°

    Saute !

    "Je saute je saute soir et matin 
    Je saute sur mon chemin 
    Je saute, je vais de ferme en château 

    Je saute pour du pain
    Je saute pour de l'eau…"

    Paroles : Charles Trenet (enfin presque)
    Compositeurs : Misraki et Charles Trenet

     

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le sixième jour.

     

    Texte et photos: © Loqman


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  •                 Résumé des jours précédents :
                    Dieu a surprit Adam et Ève à tirer le serpent par la queue et à jouer à la bête à trois dos…
                   Il remet en question la pertinence de la création de l’homme, convoque les garnements                       pour les châtier.
                    En inventeur compulsif, il dote l’humanité du chapeau à poils plus ou moins longs…

                   Au moment d’être expulsé de l’Éden, Adam et Ève lui font une embrouillent et c’est Dieu                     qui se retrouve hors du Paradis parmi les hommes.
                   Roulé dans la farine à multiplier les petits pains, Dieu s’époussette et répand la connerie                     dans l’univers pour se venger …

               Dieu allait-il pouvoir survivre dans ce monde bancal, torché, ni fait ni à faire qu’il avait créé ?Heureusement, pour gagner son pain (qu’il se donne à lui-même avant de le donner aux autres, sinon comment expliquer les famines ?), le tout puissant avait gardé sa clairvoyance et décida d’en faire commerce.  

    GRAND SORCIER Monsieur MAMA DY’VHIN
    Résout tous vos problèmes même les plus difficiles. Grâce à son secret, ton ami(e) sera fidèle et soumis(e) à ta volonté comme un chien, tes ennemis seront à genoux, ta situation financière et sociale s’améliorera, retour rapide de l’être aimé, désenvoutement, chance aux jeux, problèmes familiaux et conjugaux, impuissance sexuelle, procès, attraction clientèle, guérison des maladies trop pikales et inconnues, détartrages des machines à laver, des dents et des fers à repasser, indéfrisables, repassage à domicile,
    massage des chats Krads, fausses cartes d’adhésion aux Ripoublicains, …
    Travail sérieux et rapide. Résultats surprenants au (mara ?) bout de deux jours.

               C’est ce qu’on peut lire sur les flyers qu’il distribue le matin à la station du Métro Barbes, prenez donc son petit papier et donnez lui un sourire, mais n’espérez pas un miracle en retour si vous allez le consulter et lui donnez un billet de 50 €.

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    Genèse de la connerie. Cinquième Jour.

    Loqman © 13 03 2010

    …survivre dans ce monde bancal, torché, ni fait ni à faire…

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le cinquième jour.

     

    Texte et photos: © Loqman


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  •             Résumé des jours précédents :
                Dieu a surprit Adam et Ève à tirer le serpent par la queue et à jouer à la bête à trois dos…
                Il remet en question la pertinence de la création de l’homme, convoque les garnements pour               les châtier. En inventeur compulsif, il dote l’humanité du chapeau à poils plus ou moins                       longs…

                
    Le seigneur admoneste d’importance les coupables.
               C’est beau çà : Admonester d’importance. Imaginez la tête du petit loubar de banlieue qui se fait                  surprendre par un flic en train de fumer un pétard et qui lui dit: "Dites donc jeune homme, venez ici !            Je vais me voir au regret de vous admonester d’importance…"  La délinquance ne serait-elle pas                   plus belle ?
               Au moment d'être expulsés de l’Éden, Adam et Ève font une embrouille de ta mère et                            Dieu se retrouve sur le trottoir…

     

               Dieu regretta d’avoir inventé la clef et la serrure à pompe pour en équiper la porte du Paradis, mais il            était trop tard.

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    Genèse de la connerie Quatrième Jour.

    Loqman © 09 11 2014
    En exclusivité et en caméra cachée : La serrure à pompe du paradis

                Furieux de s’être laissé berner comme un enfant, ivre de rage, Dieu inventa alors la connerie pour               se venger des hommes, et il en rependît largement les graines sur la terre …

     

               Condamné malgré lui à partager le sort qu’il venait d’affliger aux hommes, ne sachant rien faire de ses dix doigts, sauf d’inventer  des trucs qui ne servent à rien, comme la valise sans poignée et ses variantes, la lime à épaissir, le peigne à girafe, les programmes électoraux, les référendums, et l’index de poche en latex pour appuyer sur les boutons de sonnettes à l’usage des mysophobiques, le tout puissant se demandait bien comment il allait se faire une place dans ce monde de fou et si les 35 heures/semaine n’étaient pas une erreur de plus ?  Tout un Univers, clef en main, en une semaine, un sacré pari.

     

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    Genèse de la connerie Quatrième Jour.

    Loqman © 13 02 2011
    ...des trucs qui ne servent à rien, comme la valise sans poignée et ses variantes... 

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le quatrième jour.

    Texte et photos: © Loqman


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  •             Résumé des jours précédents :
                Dieu a surprit Adam et Ève à tirer le serpent par la queue et à jouer à la bête à trois dos…
                Il remet en question la pertinence de la création de l’homme, mais en inventeur compulsif,                 il dote l’humanité du chapeau à poils plus ou moins longs…
     

     

              A leur arrivée devant son auguste face, il leur tint à peut près ce langage: "Vous avez trahie ma confiance, je vous chasse de mon parc de loisir, vous ne verrez plus mes parades d’anges aux grandes oreilles noires, d’archanges aux grands pieds patauds, de vierges qui ronflent cent ans, fini les princes charmants en collants gays, terminé les familiarités avec Peter Pan qui a prit de mauvaises habitudes à la fréquentation du Capitaine Crochet et de ses matelots virils en diable, habillés par Gaultier.

               Vous n’entendrez plus les petites cloches de la fée clochette, vous ne mangerez plus des cuissots de Bambi, des brochettes de Winnie l’ourson, les poupées gonflables à effigie de Minnie seront taxées à 33% comme les produits de luxe. Cendrillon ne vous fera plus de gâteries pour vous aider à patienter dans les files d’attente des manèges et la Reine des neiges vous donnera des pellicules sur vos vestons noirs."

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    Genèse de la connerie. Troisième Jour.

    Loqman © 09 11 2014
    Grande Parade des Fées Clochettes au Parc-Radis

                    "Venez ! Je vous raccompagne à la grille du jardin et n’y remettez plus jamais les pieds."

               Alors ils le suivirent, mais profitant d’un moment d’inattention de leur créateur, au moment ou Dieu se baissait pour faire la bise au serpent, ils le poussèrent violemment hors du Paradis et fermèrent la porte à double tour.

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    Genèse de la connerie. Troisième Jour.

    Loqman © 12 04 2014
    …ils le poussèrent violemment hors du Paradis…

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le troisième  jour. 

    Texte et photos: © Loqman


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  •                 Résumé du jour précédent : 
                    Dieu a surpris Adam et Ève à tirer le serpent par la queue et à jouer à la bête à trois dos…

               Dieu se dit que ces enregistrements lui garantiraient de bonnes fins de soirées si la solitude devenait par trop pesante. Dieu dit : Je garde ces enregistrements et ces  enregistrements furent gardés. (Consultables sur le net grâce à des mots clés que je n’ai pas autorité de vous dévoiler. Voilà ! Walou!)

               Dieu se dit aussi dans sa grande clairvoyance que si l’homme était capable d’inventer quelque chose a laquelle lui-même n’avait pas pensé, là çà sentait mauvais ! Ce con d’homme, - penser à inventer le préservatif nota in petto Dieu sur ses tablettes tactiles de la loi,- donc, ce crétin d’homme, si on considérait sérieusement ses facultés à s’inventer du bon temps, était bien capable d’en arriver à contester l’ordre du monde que lui, le Suprême, venait d’établir à grands coups de 49-3 dans son for intérieur. On à beau être Dieu, on en doute pas moins, mais à la fin c’est Dieu qui tranche d’où le 49-3 : le glaive de Dieu. Et le paradoxe exista. En voici un autre: Dieu tout puissant, peut-il créer une pierre qu’il ne puisse soulever lui-même ?

               Dieu se dit : J’ai fait une connerie d’inventer le doute : Maintenant, je redoute de douter! Dieu dit : Supprimons redoute. Et la Redoute se retrouva en redressement judiciaire.

               Aussi, Dieu appela les fautifs et en attendant leur arrivée il inventa un truc et il vit que cela était bon, et les faux tifs furent appelés perruques, et se déclinèrent de toutes formes, de toutes couleurs et à tous les prix.

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    Genèse de la connerie. Second Jour.

    Loqman © 27 08 2013
    Faux Tifs Prototype N°28-A  - Barbie mystique (Christine Boutin jeune ?)
    et 12-C  - Ecolo à tous crins.

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le second jour.

    Texte et photos:  © Loqman


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  •           Tmor, - son blog LINK - posait une question : « Comment a t’on pu en arriver là ? » dans un commentaire sur une page publiée ici, laquelle traitait de la carence et de la gabegie de la Municipalité de Paris en matière d’entretient et d'équipement des espaces publics. LINK    J’ai fait de longues recherches, je suis remonté loin dans les couloirs du temps pour répondre à cette question.

              Voici le résultat de mes investigations dans les méandres de l’histoire de l’humanité…

              Ils mangèrent du fuit défendu…

              … alors Dieu décida de chasser Adam, Ève et le serpent du Paradis.

               Mais ça ne se passa pas tout à fait comme on nous l’a raconté!

              Après avoir dégusté les pommes de l’arbre défendu, Adam et Ève se rendirent compte que les fruits étaient couverts de conservateurs, de pesticides, et que c’était vraiment dégueulasse.

              Et ils louèrent Dieu pour sa clairvoyance et sa sagesse. Mais il était trop tard, les enregistrements des caméras de surveillance des espaces publics de l’Éden montraient clairement Adam et Ève se livrer à des petits jeux salaces avec des positions que Dieu lui même n’avait encore inventé. Et plus, ils  invitèrent le serpent à venir participer à leurs dépravations. Pauvre animal !

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    Genèse de la connerie. Premier Jour.
    Loqman © 24 07 2011

    Adam - Ève et le Kâma-Sûtra :
    Position 34 – Chercher le grain de sable

    Variante 34 A: - Mettre son grain sel

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    Genèse de la connerie. Premier Jour.
    Loqman © 12 01 2011

    Le Serpent Libi dit Nœud (Toy)

    Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin : Ce fut le premier jour.

    Texte et photos:  © Loqman


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  •              Elle était abandonnée sur le trottoir depuis les dernières vacances de Pâques, et oui, le temps très-passe vite. Ses maîtres l’avaient mise contre un poteau, au pied duquel manquait une pastille de goudron. Ils lui avaient confié une mission : Signaler le petit dénivelé d’asphalte traître, susceptible d’attraper la jambe d’une personne âgée et de la faire tomber. Ou une personne mal voyante, ou les deux à la fois : Vieille et bigleuse. Voire les deux à la fois et en plus atteinte sévèrement de la danse de Saint Guy. Ou encore, une personne avec tout çà mais en plus aggravée par un Psoriasis sauteur à l’élastique résistant aux antibiotiques. Il y des gens qui ne savent pas quoi inventer pour se faire remarquer. Bref la petite barrière était en mission pour une noble cause.

               Au début, elle était très fière de son rôle protecteur, tout le monde la regardait, beaucoup la saluait en partant au travail le matin et en rentrant le soir, puis, les semaines passants, les passants s’accoutumèrent à sa présence la saluèrent moins, de moins en moins, de moins en pas souvent, rarement, exceptionnellement, et plus du tout…

              Aux premiers temps de sa présence, les gamins de l’école voisine venaient jouer de la harpe sur ses barreaux avec une règle ou un bâton à la sortie des classes, ça la chatouillait et elle rigolait. Ça énervait beaucoup les chiens qui hurlaient à la mort, et on dû en piquer bon nombre. Néanmoins, pas rancuniers, les survivants lui présentaient souvent leurs hommages.

              Un jour, la réforme scolaire imposa le pipeau comme instrument de musique pour les mioches, et c’est vrai que transporter une harpe dans le cartable pour les activités périscolaires du mercredi ce n’est pas des plus pratiques. Même une barrière déguisée en harpe çà ne le fait que moyen-moyen. Plus de gamins.

              Les chiens du coin trouvèrent que la nouvelle corbeille de rue récemment installée à deux pas était mieux roulée qu’elle et la délaissèrent pour cette pimbêche. Bagatelle qu’elle s’appelle la bombasse, les cabots en sont fous ! Donc: plus de chiens.

              Même les moutons ne vinrent plus la sauter la nuit…
    Et une nuit sans être sauté pour une barrière, je ne vous dis pas … Cons de moutons qui préfèrent se sauter entre eux! Christine Boutin nous en fait une allergie à l’eau bénite de contrariété. Attendez les moutons, l’Aïd al Kabir arrive, Tata Christine va revêtir sa grande burqa noire et armée d’un grand couteau va vous faire sauter à la poêle. Bêêêêê ! Niakkkk !!!!

              C’est alors que notre pauvrette de barrière comprit que sa mission, d’aider la veuve joyeuse et l’orphelin psychopathe c’était du flan. La vérité était que ses maîtres l’avaient abandonnée là sur la route en partant en vacances de ski. Déprime, puis révolte, puis idées noires de couleurs, et puis… et puis un beau jour sa décision fut prise : Elle allait partir visiter sa cousine Germaine (pourquoi les cousines s'appellent toutes Germaine ?)  qui elle avait fait une belle carrière chez les barrières : elle était Grande Barrière de Corail. Sans regrets  notre barrière allait abandonner ce coin miteux !   

              Elle profitait de la moindre vibration du sol pour avancer, glisser vers son but, ceux qui attachaient leur vélo à ses barreaux lui donnaient un petit coup de main en la déplaçant peu à peu, une nuit, des jeunes pour se marrer la portèrent de l’autre coté de la rue sur l’autre trottoir. Dix mètres gagnés d’un coup ! Elle était en bon chemin.

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    05 juillet  2015 © Loqman

    Abandonnée

    Voici le poteau et le raccord de bitume manquant depuis plusieurs semaines qu’elle protégeait . La pastille manquante autour des plaques en fonte plus loin, elle est manquante depuis deux ou trois ans.

    Une autre fois,  je vous raconterai l’histoire de la fuite du bitume  qui en a marre de faire la crêpe sous les rouleaux compresseurs que ma mère se colle sur la tête pour aller dormir le soir. Il s'est évadé lui aussi, laissant  les pauvres citoyens  imposés et lourdement taxés  avec des trous dans les chaussettes.
    La ville de Paris souffre certainement avec nous terriblement de cette disparition de l’asphalte :
    Elle ne peut plus coller des pastilles sur nos trottoirs. A moins qu'elle ne s'en tape ???

    Abandonnée

    La position de la barrière au 05 juillet 2015
    à l’angle de la rue Philippe de Girard et de la rue Riquet dans le 18°

    Je rappelle aux services de la voirie de la ville de Paris qu’aux termes de l’article 515-14 du code civil, les barrières  sont maintenant considérées comme des êtres vivants doués de sensibilité. Il serait temps de trouver un toit à cette malheureuse SDF. La balle est aussi dans le camp des services sociaux.

    Si vous rencontrez cette malheureuse aidez-là, donnez-lui un coup de main pour avancer dans sa vie de barrière mal barrée. La barre à bâbord moussaillon !!! La Maire est démontée !

    Paris PouBelle Ville (Olympique ?) du Monde, quand même, c'est pas rien!

     

    "L'aliénation la plus grande est aussi ce qui peut conduire,
    si quelque barrière cède, à la plus extrême poésie."

    Rimbaud 

     


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  • Pour réaliser ce conte-recette vous aurez besoin de :

                ·         Un lot de belles endormies. sleep sleep sleep

                ·         Un Prince avec des  collants. Charmant de préférence. C’est plus cher, mais bien meilleur…

                ·         Des branchettes pour faire les brochettes.

                ·         Un soupçon de giboulée.

                ·         De la pluie en quantité raisonnable.

                ·         Du soleil en abondance. 

                ·         Des passereaux. (éventuellement une nuée d’étourneaux pourrait faire l’affaire.)

                ·         Un marché. (les meilleurs sont Provençaux)  

     Laissez mariner les belles endormies aux frimas pendant plusieurs semaines.

    Quand elles ont des boutons, c’est qu’elles sont juvéniles. Appelez alors le Prince et demandez-lui de souffler doucement sur chaque bouton. Ceci fait, transformez le Prince Charmant en Charmeur de Serpents ou en Charmant Sherpa selon vos goûts et réservez-le au bain marie.
    Vous en aurez besoin pour vous consoler plus tard, lors de vos déboires avec cette recette.
    Évitez toutefois de le transformer en Sapeur* charmant de Brazzaville, ça coûte un bras en fringues.  

     Attachez délicatement sur les branchettes, les belles à peine réveillées. Faites bien attention: si les belles sont tout à fait réveillées, en général elles ne se laisseront pas attacher si facilement. Au cas où vous rencontreriez des belles qui contestent l’utilité des liens, promettez-leur de leur passer la corde au cou et la bague au doigt, parfois ça marche. Fifty shades of grey mariné à l'eau de vie, donne également de bons résultats.

    Ceci fait, il ne vous reste plus qu’à assaisonner. Arrosez vos brochettes de giboulées, de soleil et de pluie en couches alternatives minces et mesurées jusqu’au milieu du printemps. A vous de doser selon votre inspiration. Ensuite elles vous demanderont surtout du soleil.

    Regardez vos belles se transformer en de petits fruits verts, voyez-les  grossir avec de belles couleurs rosées puis rouges…
    Rêvez jour après jour aux confitures qui garniront les étagères du cellier, salivez devant les clafoutis de demain…
    Et enfin pestez contre les passereaux qui eux se régalent et vous laissent les noyaux comme part du pauvre.

    A ce moment, retirez le Prince Charmant du bain marie, passez-le au Chinois qui en ferra une copie de qualité médiocre et filez au marché acheter une cagette de cerises, partagez-la avec votre Prince charmeur.     

    Bon appétit.

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    08 mars 2015 © Loqman

    Brochettes de Belles Au Bois Dormant.

     

    * La Sape et les Sapeurs  LINK et LINK


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  • Bien qu’étant une oie blanche, Blanche Neige était agacée de voir son père laver ainsi son linge sale de famille au grand jour, aussi elle décida de prendre les choses en mains, si je puis m’exprimer ainsi.

    Elle ouvrit une blanchisserie, embaucha 7 nains (elle payait au mètre) et chaque pièce de lingerie du Roi fut lavée 7 fois avant de lui être présentée. Au début, tout sembla s’arranger dans le royaume, Machine, je veux dire La Den prit un nouvel amant: le Baron Gon. Gon n’avait pas inventé l’eau chaude ni même la basse température. Sur son passage, à la cour on entendait souvent le Roi dire : « Qual Gon ce type»

    De son côté La Veuze sentant  le vent tourner se mit en pause sur cuve pleine. Néanmoins, elle continuait à ourdir en secret.
    - What else !  Mon beau miroir ?  Qui de nous deux lave plus blanc ? Blanche Neige ou moi ?
    - C’est Nanche Beige répondait invariablement le miroir qui se shootait avec de l’adoucisseur.

    - Mais comment est-ce possible ? Hurlait la marâtre !

    - Et bien 7 nains, çà fait 14 mains et 14 mains c’est le pied. Répondait le miroir pendant que Lu briquait son argenterie.

    Un jour, ivre de rage La Veuze, qui n’était plus sous garantie je vous le rappelle, sentit qu’elle allait péter un boulon, elle brisa son miroir magique ! 7 ans de malheur !
    Un an de malheur par nain : C’est toujours les petits qui prennent, comme d’habitude.
    Heureusement on est nombreux on se répartit les tâches et les taches.

    - Que ce royaume se fige à tout jamais hurle-t-elle ! Et le pays tout entier fut pris sous une épaisse couche de calcaire

    - Que le Roi descende aux enfers éructe-t-elle et le Roi commença à descendre, descendre, descendre… Heureusement sa marraine la fée IPSOS qui passait par là transforma le mot enfer en nerf et le Roi descendit dans ses nerfs et se transforma en gelée (Royale) ce qui lui causa d'autres problèmes.

    - Que  Blanne Cheige (son sang méridional parla une dernière fois) ne puisse jamais être tout de blanc vêtue, bave-t-elle dans un dernier hoquet venimeux et dès lors, immanquablement si la pauvre enfant s’habillait tout de blanc, un de ses vêtements  prenait automatiquement une autre couleur. 

    Madame Blanche Neige (Part II)

    Cette malédiction a traversé les siècles et aujourd’hui encore, on peut voir parfois une Dame presque tout de blanc vêtue se promener dans les parcs Parisiens.

    On dit qu’elle habite rue Blanche à la station Blanche, que son père était Roi…

    FIN


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  • Conte pour adulte consentant

    Il était une fois… Une Madame Neige, Blanche de son prénom. Elle habitait rue Blanche à Paris. Par le fait, sa station de métro était la station Blanche qui fait suite à la station Pigalle ou à Place de Clichy selon le côté du terminus ou l’on se tourne. Elle se plaisait à dire qu’elle descendait de Blanche de Castille.
    Du sang bleu pour une dame blanche ! Je vous demande un peu ? Enfin…  Bianca Castafiore comptait au nombre de ses amies.  Blandine de Lyon aussi….

    Son père, le Roi, avait épousé en secondes noces une dame de petites vertus : Madame Veuze*
     Une souffleuse de biniou renommée. Cette roturière sut rapidement se faire détester du peuple qui la nomma bientôt d’un ton méprisant : La Veuze. La nuit elle rinçait physiquement le Roi par des essorages à 1400 tours/minute et le jour elle siphonnait son compte en banque en achats de filtres magiques. Les  Nespres-sot dont elle abusait follement étaient ses préférés. Ce qui explique sa nervosité constante et son manque de sommeil la nuit pendant laquelle elle occupait ses insomnies à agacer son époux de roi…
    Du coup re-filtres Nespres-sot le lendemain pour ne pas s’endormir. Un vrai cercle vicieux.  

    "What else ?" Demandait souvent La Veuze à son miroir magique. "Une nouveauté extraordinaire vient de sortir votre Grâce La capsule Arabica au Red Bull javellisé Regardez."
    El le miroir magique qui avait un beau tain de lui montrer dans son eau profonde, un bellâtre vieillissant manipulé par des poupée-harpies se faire chiper le dernier café de la galaxie. La tronche dépitée du benêt berné en guise de morale de la scénette agissait comme un déclic dans la tête de La Veuze qui passait commande de dosettes à la corne de rhinocéros pour requinquer son galant, de gris-gris en tous genres et de pommes rouges dans une version édulcorée de ce conte.

    Au début, La Veuze était furieuse de l’ajout par le peuple du La méprisant devant son nom, mais bientôt elle le pris comme  un signe d’anoblissement quand le roi qui avait une sexualité un peu rude, comme on dit aujourd’hui, se mit à fricoter avec une dame de la cour : la marquise de La Den. Cette marquise avait un frère Ben qui avait mal tourné, mais c’est une autre histoire que je vous conterai peut être un jour si vous êtes sage.

    La Den, était très appréciée à la cour, car elle faisait volontiers la nuit, dans quelques sombres recoins du Palais, la lessive à la main aux Mousquetaires du Roi … et pas qu’eux et pas que disaient les mauvaises langues !

    Cette réputation de dextérité parvient aux oreilles du Roi qui voulut vite avoir les dentelles les plus blanches du Royaume. La Den satisfit habilement le désir du Monarque. Voyant cela, La Veuze  essaya une autre lessive, La Den ajouta un javellisant à sa pratique… Ce fût l’escalade à la cour, les dentelles du Roi ne furent jamais tant lavées, frottées, essorées, adoucies. Il en changeait plusieurs fois par jour. Il faut dire qu’il salissait beaucoup ses linges avec sa manie de bricoler constamment son scooter…

    Madame Blanche Neige (Part I) 

    Simon Vouet (1590-1649) Louis XIII entre La France et la Navarre
    Musée du Louvre

    Le Roi, père de Blanche Neige entouré de La Veuze et de La Den respectivement à gauche et à droite
    Notez que le casque de scooter n’est pas réglementaire et qu’il risque de perdre encore des points.

     * Veuze LINK

     La suite demain ...


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