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Primaires à droite.
Comment départager les candidats de la primaire chez les Ripoublicains ? LINK
Cette question qui encombre l’espace médiatique depuis plusieurs mois, a peut-être trouvé un semblant de réponse dans la nuit du 14 au 15 août, rue du Perche dans le 3° arrondissement de Paris.
En effet, 8 des 12 candidats en piste se sont rencontrés pour un duel sans merci : « Concours de celui qui ira le plus loin. »
Dans notre République, c’est habituellement par la parole que chacun des prétendants tente d’aller plus loin, plus haut, plus fort dans le grand déballage des slips sales sur la scène politique. Aujourd’hui, conscient de la lassitude du corps électoral pour ces joutes verbales, les Ripoublicains ont eu à cœur d’innover et c’est d’une manière plus virile qu’ils ont voulu se départager.A minuit, sous le contrôle d’un Huissier de Justice, les impétrants se sont alignés au bord du trottoir et au top donné, ils ont tenté de démontrer qui était le mieux placé pour aller au combat en mai prochain.
De cette épreuve, il ressort que le fringant Frédéric Lefebvre semble bien avoir remporté la palme, suivi de près par : Jean-François Copé à la grosse ambition et Henri Guaino ex aequo. Jacques Myard manque le podium de peu. Jeoffroy Didier a fait une réclamation qui est en cours d’étude pour vent défavorable. Alain Juppé n’a pas souhaité s’exprimer sur sa piètre performance… l’âge ? Nicolas Sarkosy, malgré ses talonnettes et ses sauts désordonnés de cabris arrive bon dernier, il demande l’annulation pure et simple de cette épreuve.
Bruno Le Maire souffrant d’une cystite n’a pas pu participer à l’épreuve, Jean Frédéric Poisson, du parti de Christine Boutin, a tout simplement refusé d’exposer son anatomie aux piqûres des moustiques qui pullulent dans le Marais, par crainte du Zizika.
Nathalie Kosciusko Morizet et Nadine Morano n’ont pas été consultées en vue de leur participation à ce concours. Elles accusent la direction du parti de discrimination. La Halde a été saisie en ce sens afin de donner une suite à cette affaire.
On n'a pas fini d'en entendre parler des primaires...
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15 août 2016 © Loqman
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Commentaires
2mireille du sablonJeudi 18 Août 2016 à 10:343RitournelleJeudi 18 Août 2016 à 10:58ça me rappelle mon enfance dans ma cité ouvrière : on avait des jeux simples
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Vendredi 19 Août 2016 à 09:23
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durdanVendredi 19 Août 2016 à 17:39
mais comme on était prudents,on se planquait derrière un mur et on faisait un concours en hauteur ...y avait même une gamine qui participait quelquefois une technicienne
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On n'a pas fini d'en entendre parler des primaires, HELAS !
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Vendredi 19 Août 2016 à 09:27
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Je les fuis comme mon ombre ceux là.
Et moi qui piste l'ombre de leurs dé-boires !