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          L’autre jour, dans le métro, j’étais sagement assis tout au bout du wagon. J’aime bien cette place qui permet d’un seul regard d’envelopper tout l’espace. Le chapelet des stations s’égrainait avec la régularité des fins de mois difficiles, des usagers montaient, d’autres s’éclipsaient dans les coulisses par le côté rue de mon petit théâtre…

    IV La Mouche du  Printemps

      

               Ici, un type qui prend des notes sur de petits papiers griffonnés, ils sont déjà couverts de hiéroglyphes et de ratures, le gars les retourne désespérément à la recherche d’un centimètre carré de libre pour y apposer une ultime note… Testament d'un brocanteur ? d'un quincaillier ? 

               Là, une fille vulgaire qui se maquille, elle prend bien soin d’appliquer par passes nerveuses du rimmel sur ses cils entre deux cahots. J’attends qu’elle dérape et marque sa joue d’un trait noir. J’attends aussi qu’elle se plante carrément le pinceau dans l’œil… Déception !  Vous connaissez ce rimmel qui allonge les cils ? Les siens à force d’allongements saccadés, ont pris la forme de spaghettis et dégoulinent en gros serpents noirs sur les genoux d’un étudiant qui lui fait face, il  n’a d’attention que pour son écran sur lequel il pianote frénétiquement avec des spasmes inquiétants pour sa santé cardiaque.

              Une mère de famille, au centre de la banquette, un marmot et une marmotte sous chaque aile tapote laborieusement un texto de son ongle démesuré de Aye-Aye sur son écran. La pointe de l’ongle au vernis rouge sombre dérape sur la vitre format A3 (A2 ?) du dernier iphone à la mode. Elle a tout du Aye-aye d’ailleurs, le poil rougeaud, les yeux exorbités, les doigts secs et longs, l’ongle douteux. Une veste en fourrure (vison polyamide ?) enveloppe la bête…

    IV La Mouche du  Printemps
    Image empruntée à LINK

     

              Une Mouche Printanière, montée à bord  on ne sait où, dessine ses arabesques hasardeuses dans l’espace, elle se pose sur un bras, frôle une joue, se ramasse en petits cercles, puis repart comme un bolide. Elle agace tout le monde, il me semble qu’elle ai tendance à se concentrer sur  la maman Aye-aye et sa marmaille. Un reste de la tarte au citron de mamie est sans doute resté au fond de la culotte du marmot, quand il s’est assis sur l’assiette de mémé posée sur la table basse du salon, ce midi…

    IV La Mouche du  Printemps

     ... La suite demain...


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  • Les aventures secrètes du Printemps…

    Résumé des épisodes précédents :

              … il y a bien longtemps de cela ; Gui-Home, un jeune Belge génial avec de grandes lunettes, a mis des Stabilos Boss dans le cul des terroristes. LINK  Le Printemps, qui traînait par là, a pris sa part. Fatale erreur !!!

    La page facebook de Gui-Home est ici: LINK  Toutes ses vIdéos sont là:  LINK

     

    C’est depuis ce temps là, que le Printemps nous chie des arcs-en-ciel. 

    Et les Licornes mangent çà... Beurkkkk !

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    27 avril 2014 © Loqman

    Chier des Arcs-en-Ciel


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    26 mars 2016 © Loqman

    II L’allusion à Narcisse.

    L'allusion à Narcisse.

    Un enfant vint à mourir, les lèvres sur tes eaux,
    Fontaine, de s'y voir au visage trop beau.
    Du transparent portrait auquel il fut crédule.
    Les flûtes des bergers chantaient au crépuscule ;
    Une fille cueillait des roses et pleura ;
    Un homme qui marchait au loin se sentit las.
    L'ombre vint. Les oiseaux volaient sur la prairie ;
    Dans les vergers, les fruits d'une branche mûrie
    Tombèrent, un à un, dans l'herbe déjà noire,
    Je m'entrevis comme quelqu'un qui s'apparaît.
    Était-ce qu'à cette heure, en toi-même, mourait
    D'avoir voulu poser ses lèvres sur les tiennes
    L'adolescent aimé des miroirs, ô Fontaine ? 

     

    Henri de Régnier.

    II L’allusion à Narcisse.

    II L’allusion à Narcisse.


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  •           Lettre ouverte du Printemps à tous les impatients.

            Cessez donc une bonne fois pour toute, de me harceler.  
    Cessez de venir frapper à ma porte pour un oui, pour un non…
    Vous en avez marre de l’Hiver, je vous comprends, moi aussi, mais il est comme çà l’Hiver: la soif du pouvoir, il ne veut pas laisser la place. Chaque an c’est pareil !
    Allez donc plutôt faire des manifs sous ses fenêtres si vous n’êtes pas content.

    Moi, j’aime bien prendre mon temps, une petite touche de couleur par ci, une autre par là, je folâtre, je saupoudre, les jonquilles de ce coté, puis les narcisses là bas, une pincée de paillettes sur les cerisiers, mais pas tout en même temps… trois pivoines piquées, un jeté de pâquerettes, une poignée de violettes, un rideau de chatons… Je couve mes iris, je bichonne mes roses… Cool !
    J’aime me faire désirer et je fais dans la retenue.
    Je ne suis pas comme les autres.

    L’Été : Le Vulgaire. Je n’ai même pas terminé mon boulot, qu’il arrive avec ses gros sabots, il se vautre sur mes tendres prairies, dégoulinant de sueur… il est comme l’Hiver : tout d’un bloc, un vrai beauf.
    Quand il est là, il faut qu’on le sache. C’est un squatteur !!!  Allez donc le faire déguerpir après…
    Il empiète sur mon domaine et déborde souvent sur l’Automne avec son été indien.
    Un Été Indien, je vous demande un peu ! Pourquoi pas un Printemps Arabe ?

    L’Automne lui, c’est un bien élevé, il me ressemble un peu, il y va mollo, il effeuille avec des pincettes, en douceur, progressivement, par touches subtiles et délicates. Mais sa timidité le perdra. L’Été le comprime d’un coté et l’Hiver le grignote de l’autre et il ne dis jamais rien. Il souffle en bougonnant, mais ne gueule pas vraiment.
    Moi, je vous le dit : Un jour, l’Automne il finira par se faire se faire manger tout cru et on en parlera plus. Et il n’y aura plus que trois saisons…

    Bon en attendant, vous aller vous calmer et me laisser faire mon boulot comme je l’entends.
    C’est moi le patron !  

    Patience, j’arrive, vous aller l’avoir votre Printemps.   

     

    I Un Boa dans le Cerisier.

    Cette année, le  Printemps nous met en garde:

    "J’en ai assez de voir mes cerises disparaître dans la panse des moineaux et des écoliers.
    Cette année j’ai installé un boa dans le cerisier."

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    27 mars 2016 © Loqman

    Lettre Ouverte.

    Lettre Ouverte.


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  • Avec Michel, LINK hier une visite au cerisier Japonais « Shirotae » du Jardin des Plantes, nous a laissé sur notre faim. Tout est prêt pour la grande symphonie, reste à frapper les trois coups…

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    26 mars 2016 © Loqman

    Promesse…

    Promesse…

    Promesse…


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    14 mars 2016 © Loqman

    Tu rêves, Herbert ?


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    06 mars 2016 © Loqman

    Petit chien au nez en trompette


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  • Tête d’ampoule !

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    20 mars 2016 © Loqman

    LOL ?

    Comme la plupart des photos que je vous montre depuis un bon moment,
    celle-ci a été prise avec un simple smartphone (technologie de 2013)


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  • Le grand con avec des chaussures jaunes

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    22 mars 2016 © Loqman

    Yellow Shoes


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    21 mars 2016 © Loqman

    Couronner le printemps.


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